Kamel [professeur de physique] : «Au programme, initiation à l’étude des climats : mesures, histoire des climats, changements climatiques et introduction au développement durable. Et parallèlement favoriser l’observation et la démarche scientifique.»
Adam : «Ici aussi il y a moins de bruit, c’est calme. Là-bas chez nous il y a des voitures qui passent tout le temps. Ici y’en n’a pas beaucoup. Et il y a la nature et les arbres et la montagne.»
Sandrine : «C’est la première fois que je pars dans un tel voyage en groupe. Je suis déjà allée vers Mulhouse, à côté de l’Allemagne et c’est tout et quand je pars en vacances c’est qu’en Chine, a Wenzhou. J’y vais tous les 2 ans.»
Mamadou : «Ce qui m’a frappé ici c’est les montagnes. J’en avais jamais vu autant et aussi des volcans. Ce que j’aime ici ce sont les paysages et les animaux. Et puis à Pantin il y a plus de personnes partout, là on est moins. C’est plus calme.»
Sami : «Ce voyage, c’est vraiment quelque chose qui sert l’amitié. Parce qu’on partage tout. Au collège, c’est plus un petit regard et hop après on retourne en classe travailler. C’est vraiment pas pareil.»
Kamel, professeur de physique, initiateur du projet : «A l’issue de ce voyage, j’aimerais que les élèves portent un autre regard sur les métiers scientifiques et aient une plus grande ambition dans leurs projets d’études.»
Sami : «Les tourbières, au départ, à la base, je pensais que c’était nul. Ça ne m’intéressait pas trop ! Je pensais juste on y mettrait un pied et puis voilà ! Mais je suis parti voir de plus près, parce que finalement on avait jamais vraiment vu, je suis tombé, mon pied était trempé, j’ai vu que c’était quand même assez profond, je pensais pas qu’il y avait une telle profondeur, 6 mètres, c’est pas rien… »
Sandrine : «Les montagnes m’ont vraiment frappée, je n’en avais vu que dans les photos et de loin. C’est la première fois que je viens à la montagne.»
Kevin, Dany et Elian : «Ce qui m’a le plus surpris, c’est les villages perdus. C’est vraiment perdu l’Auvergne, à Super Besse, y’a vraiment rien, tout est fermé, quand c’est pas la saison, y’a rien, tout est fermé. Et moi c’est qu’il y ait pas de wifi. Aucun wifi, aucun réseau, ni réseau ni wifi !»
Kevin : «Ce que j’aime faire, ce que j’adore j’adore, j’adore, c’est le vélo ! Je kiffe le vélo. J’aime bien tout ce qui est sport, j’aime bien les jeux vidéo mais ce que j’aime le plus faire c’est du vélo. Je fais du vélo vers chez moi mais j’adore ça ! Et avec des potes c’est encore mieux. On fait des tours en ville. L’année dernière, notre projet vélo «Jaurès a vélo» , c’était super. On avait fait de la Dordogne à la Gironde. On a fait 300 km à vélo en 5 jours. On dormait dans des tentes et deux fois dans un camping. On était au moins 30. C’était l’année dernière, Jaurès à vélo.»
Mamoudou : «On a aussi appris que dans les tourbières il y avait différentes sortes d’animaux, des papillons, des mini-grenouilles, des vipères et même des plantes carnivores.»
Sandrine : «En dehors j’aime dessiner, surtout des mangas. Je fait du réalisme, d’après nature et des mangas. Je dessine à la main, après je prends en photo et après je refais sur ma tablette et j’essaye de faire plus précis et d’améliorer des choses.»
Sandrine : «En dehors j’aime dessiner, surtout des mangas. Je fait du réalisme, d’après nature et des mangas. Je dessine à la main, après je prends en photo et après je refais sur ma tablette et j’essaye de faire plus précis et d’améliorer des choses.»
Sami : « Après la visite, on a repris le dessin qu’on avait fait le matin, il fallait prendre des végétaux, les récupérer et faire de la couleur sur le dessin.»
Dany : «La visite dans les marécages c’était super. Et on a vu beaucoup de collines, de montagnes, des volcans...»
Elian : «Moi ce qui m’a marqué c’est la durée du voyage, le paysage et le calme. Et ce qui change ici par rapport à Pantin, c’est le bruit. Il n’y a pas de bruit ici. Y’a pas de pollution et très peu de circulation.»
Sami : «A l’école ce que j’aime, c’est physique chimie, technologie et anglais. Juste ça. Plus tard j’aimerais devenir ingénieur en électronique. Faut avoir un bac +5, aller jusqu’au Bac et monter chaque année...»
Kenza : «Moi plus tard, j’aimerais être agent d’escale. Travailler dans les aéroports... J’aime beaucoup les aéroports en fait. Ça me fait penser aux voyages, aux vacances, c’est un peu hôtesse de l’air mais au sol. Hôtesse de l’air en fait, c’est trop de risques !»
Kenza, Samia, Lorinda et Assia, quatre copines inséparables pendant le voyage : «Quand on est en famille, avec les petits frères et tout, on peut pas faire tout ce qu’on veut. Là on a tout le temps, on discute, alors qu’avec les petits frères on peut pas… On peut mais pas pareil.»
Observation du paysage : Renaud organise deux groupes. L’un va visiter le site au plus près, le second reste dessiner le paysage du haut de la colline.
Mamoudou : «Mes matières préférées sont SVT et sport. Plus tard j’ai envie d’être vétérinaire et aussi d’aller au plus haut niveau dans mon sport, le rugby. Mais vétérinaire de campagne, c’est plus intéressant. Parce qu’en ville, on ne soigne que des chats, des chiens et des rongeurs. J’ai toujours aimé les animaux, tout petit, vers 2 ou 3 ans, je suis parti à la campagne, dans une famille d’accueil et il y avait un centre équestre à côté. J’ai fait du cheval mais j’ai arrêté parce que c’était un peu trop cher...»
Sandrine : « Avec les profs, en cours, on ne parle que des leçons, ici, on parle plus normalement...»
Kevin : «Moi j’ai déjà été en Dordogne et en Gironde, l’année dernière quand on avait fait le projet vélo. J’avais déjà vu un peu ce genre de paysages. Mais c’était avec l’école. Sinon je suis allé une fois à Palavas les Flots.
Arrêt du bus au lac Pavin . Kenza : «La vue était magnifique, c’était frais !»
Renaud donne de nouvelles consignes pour étudier et comprendre les paysages. Renaud : «Reprenez vos dessins de ce matin, vous allez maintenant les colorier avec ce que vous allez trouver dans la nature.»
Sandrine, avec Dany, Mamoudou et Cecile. Kevin : «Il faut colorier le dessin qu’on a fait ce matin avec ce qu’on trouve dans la nature. Moi je sais déjà ce que je vais prendre.»
Elian : «Ce qui change ici par rapport à Pantin, c’est le bruit. Il n’y a pas de bruit ici. Y’a pas de pollution et très peu de circulation».
Kenza, Lorinda, Samia et Assia : «Ce qu’on aime faire, c’est traîner, discuter, faire les magasins, manger au grec, au Tacos ! Tacos 93 à La Courneuve !!!! On n’aime pas trop bouquiner. On préfère « Les Chroniques ». C’est une appli qu’on a dans les téléphones, même nous on peut le faire : raconter nous même une histoire parfois plusieurs chapitres, réelle, ou inventée...»
Dany : «Moi ce qui m’a le plus surpris, moi c’est qu’il y ait pas de wifi. Aucun wifi, aucun réseau, ni réseau ni wifi !»
Floriane : «C’est la 3e fois que j’emmène des élèves en Auvergne, dans ces mêmes paysages. Et c’est la même émotion à chaque fois. De les découvrir sensibles à la beauté des paysages, de les voir parcourir ces endroits que je connais et que j’aime. Ce sont un peu deux réalités qui se confondent. C’est une envie de transmettre autre chose que ce que l’on fait en classe. Une envie forte qu’ils comprennent qu’ils sont chez eux ici aussi, que ce territoire est le leur, qu’ils peuvent avoir envie de se l’approprier.»
Floriane : «Mamoudou a formulé l’envie d’habiter ici, et si ça se réalise, je crois bien que ça donnera sens à ma présence dans cet établissement, sans rentrer dans les clichés de la violence quotidienne à laquelle il leur est difficile de s’extraire, juste donner le goût d’autre chose, qu’ils comprennent que c’est à leur portée. J’ai envie qu’ils goûtent à tout : à l’effort, aux paysages, aux fromages, à l’atmosphère des petits villages...»
Sami : «Je monte des drones, je fais des petites réparations, sur des téléphones, j’augmente la puissances des baffles, plein de trucs comme ça. Je me fais des petits projets pour moi tout seul, par exemple des skates électriques qui roulent et qui sont contrôlés par téléphone, Bluetooth ou Wifi. Des trucs pour m’amuser. Des fois dehors on m’appelle Papa Noël parce que je mets toujours des bandelettes de lumière sur tout ce qui roule, mon vélo, ma trottinette !»
Sami : «Perso j’ai toujours été proche des professeurs, j’ai toujours aimé les professeurs, je ne sais pas pourquoi. J’ai toujours été plus avec les professeurs qu’avec les élèves. Depuis la 6e, j’ai toujours attendu la fin des cours pour demander quelque chose, pas tous mais certains. J’aime apprendre. Car j’aurai appris plein de choses, les tourbières, ce qui y vit dedans, les végétaux, les animaux ; j’aurais, on va dire, un peu plus de science…»